La Nouvelle-Calédonie, et notamment Nouméa, sa capitale, connaît depuis plus d’un mois une période de troubles sans précédent. Le tissu économique local a été durement touché par de violentes exactions, avec des centaines d’entreprises pillées, détruites ou entièrement brûlées. La CCI (Chambre du Commerce et de l’Industrie) de Nouvelle-Calédonie estime à 7000 le nombre d’emplois directs et indirects perdus au 3 juin 2024. Au-delà de ces attaques perpétrées contre l’économie, les Calédoniens ont également subi des jours de violences durant lesquels les déplacements étaient dangereux voire impossibles, des difficultés d’approvisionnement et d’accès aux soins, ainsi que des exactions allant jusqu’à des pillages et des incendies de domiciles.
La BCI n’a malheureusement pas été épargnée et déplore aujourd’hui la perte de quatre agences (Vallée du Tir, Kenu-In, Médipôle et Païta) et de plus d’une vingtaine de distributeurs.
Dans ce contexte instable, la BCI est parvenue à maintenir, avec un effectif réduit, la continuité de ses activités essentielles en poursuivant le traitement des opérations reçues et émises, tout en veillant à la sécurité de ses collaborateurs grâce au déploiement immédiat du télétravail. La cellule de crise, a été activée immédiatement, permettant aux parties prenantes d’échanger et de trouver des solutions adaptées au jour le jour.
Les collaborateurs se sont mobilisés pour rouvrir les agences dès que la situation s’est un peu stabilisée, notamment dans les Quartiers Sud (les moins impactés de la capitale), en Brousse et sur les Îles. La BCI a été la première banque à proposer de nouveau un service physique, offrant ainsi la possibilité à ses clients, particuliers et entreprises, de retrouver l’ensemble des services de caisse et le contact physique avec leurs conseillers. Les collaborateurs des agences détruites ont été placés en télétravail ou redéployés dans des agences proches.
Les agences de Koné (Brousse) et Orphelinat (Quartiers Sud) le jour de la réouverture
Les équipes RH ont œuvré au bien-être des équipes en proposant une cellule d’écoute psychologique par téléphone et des séances de sophrologie à distance. La cellule de crise et la Direction Générale ont communiqué journalièrement pour garder le contact avec tous les collaborateurs et les informer au plus vite des évolutions.
Bien qu’en divers points de la Nouvelle Calédonie, et en particulier dans les quartiers nord de la capitale et sur la commune du Mont Dore de troubles se poursuivent, la vie reprend doucement son cours.
La Nouvelle-Calédonie se réveille, blessée et triste, au milieu des cendres. Mais la BCI croit en son pays et en ses habitants, et travaille de concert avec les institutions locales (Gouvernement local, IEOM, assurances, etc.) et l’Etat afin de mettre en place des mesures exceptionnelles pour soutenir le tissu économique calédonien, et lui permettre de se reconstruire. Les équipes accompagnent sans relâche les particuliers, les professionnels et les entreprises, en traitant avec soin les centaines de dossiers de demandes de report d’échéance en apportant conseils et solutions pour faire face aux difficultés immédiates, mais aussi pour voir plus loin et anticiper la phase de reconstruction. La BCI sera là durant les prochaines années pour aider la Nouvelle-Calédonie à se relever, en imaginant avec elle le pays de demain.
La Direction Générale de la BCI tient de nouveau à témoigner de sa reconnaissance et de sa fierté envers ses collaborateurs, présents malgré les difficultés (personnelles, de transport, etc.) et déterminés à accompagner leurs clients et à trouver avec eux des solutions pour sortir de cette situation.
Plus que jamais, cette crise aura démontré la force de nos valeurs de Confiance d’Agilité et de Proximité, qui au-delà du slogan, animent chacun d’entre nous, et font de la BCI un établissement bancaire solide et performant, au service de tous les Calédoniens, particuliers et entreprises, sur l’ensemble du Territoire.